Les retombées économiques de la filière touchent toutes les régions du Québec.
La filière permettra le maintien et la création d’emplois. Rappelons que, selon Vision Biomasse Québec, la valorisation d’un million de tonnes métriques anhydre de biomasse forestière résiduelle aurait pour impact la création de plus de 12 500 emplois pendant la phase de construction des installations, et de 3 600 emplois récurrents, pendant la phase d’exploitation des projets.
Les emplois permanents en régions seront majoritairement liés à la chaîne d’approvisionnement en biomasse forestière (récolte, transport, traitement, etc.). D’autres emplois, associés au secteur manufacturier (fabrication des chaudières) et des services (génie-conseil et entretien des chaudières), seront aussi créés en régions urbaines.
La filière permettra aussi une certaine consolidation de l’industrie forestière, puisqu’un nouveau produit, la biomasse forestière résiduelle, sera généré à partir de résidus auparavant considérés comme des déchets. Les emplois créés grâce à la chaîne d’approvisionnement contribueront aussi à cette consolidation.
À une autre échelle, la filière aura aussi un impact sur le produit intérieur brut (PIB), ainsi que sur les revenus gouvernementaux provinciaux et fédéraux. Elle aura aussi un impact très positif sur la balance commerciale du Québec puisque les sommes dépensées pour produire cette énergie demeureront au Québec, plutôt que d’être envoyées à l’extérieur pour assurer les approvisionnements en produits gaziers et pétroliers.
Pour en savoir plus sur les retombées économiques de la filière, consultez le document Filière de la biomasse forestière destinée à la production de chaleur : plan directeur de la Fédération québécoise des coopératives forestières.